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Patrice Nganang
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Ntchou, Toli, Nou : La question de l'écriture

3ème volet de l'analyse de Patrice Nganang : l'alphabet, l'écriture

Quand donc dans son recueil de poèmes, Ethiopiques, le président de la république du Sénégal lance : ‘Je dis bien : je suis Dyâli’, et c’est-à-dire ‘griot’, quand Djibril Tamsir Niane publie le fameux Soundiata ou l’épopée mandingue, et Ahmadou Hampaté Bâ formule le célèbre ‘un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle’ qui jette des centaines de chercheurs financés par le CNRS plusieurs fois, avec microphone dans les brousses d’Afrique pour enregistrer l’histoire africaine dite par les vieillards, quand un radical comme Sembène Ousmane se dit griot, tous parlent de l’intérieur du paradigme du ‘toli.’ Le donsomana de Kourouma ne vient que transformer en roman ce paradigme qui se satisfait de l’invention violente de l’Africain comme être de bavardages – comme ngachou’, diraient les Bangangté ici, au détriment du nganou, être d’histoires.

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Tanou, une définition de l'écrivain

Volet n°2 de la tribune de l'universitaire camerounais Patrice Nganang

« La commune mesure veut que le tanou soit un fauteur de troubles, un créateur de problèmes, mais cette définition n’insiste que sur sa relation à l’histoire comme vécu. Mis devant le choix historique qu’impose le ‘nou’, le tanou se donne donc la liberté de différer l’histoire, de lui donner un autre cours que celui du commun, de faire problème – de problématiser. » Patrice Nganang

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